« La conscience est un doux moyen de changer ses habitudes »

Instants et Perception – 2022 #5

J'Imagine que vous aussi, trouvez de convaincantes excuses pour conserver certaines habitudes, même si vous les savez mauvaises pour votre santé et celle de votre entourage ou environnement.

Est-ce humain ? Certainement, vu la fréquence de cette attitude dans le monde.

Est-ce une fatalité ? Non. Mais cela demande une volonté animée par une motivation différente et personnelle.

Rester dans sa zone de facilité, de rapidité, de confort et repos mental, attire une grande majorité de personnes qui préfèrent penser que c'est inévitable. POURTANT, quand une obligation extérieure ou un devoir collectif prend le dessus sur la volonté individuelle, nous nous adaptons, avec effort certes, mais nous constatons que c'est possible d'évoluer. Plus ou moins rapidement selon chacun.e, nous adoptons un rythme pour penser ou agir en adéquation avec notre personnalité et situation du moment.

Alors Pourquoi ne pas faire une pause et prendre le temps d'estimer les faits selon notre propre perception de la réalité sans se fier à l'illusion de masse qui nous envahit de façon pernicieuse ?

Personnellement, j'ai pris le temps de réaliser ce recul afin d'agir différemment. Au départ, ce fût difficile et cela me paraissait plus compliqué mais je restais motivée parce que j'imaginais que mes actes seraient une source de mieux-être à terme. La satisfaction de participer à une action écologique a pris le pas sur ma recherche de confort uniquement. Finalement, cela ne me parait plus si difficile à réaliser car mes habitudes se sont placées dans mon quotidien doucement pas vite. Évidemment, j'ai mes limites et je les assume ;)

Prendre conscience des conséquences de nos actes sur notre environnement et donc sur nous-même est une question essentielle depuis plus de 30 ans dans le monde et POURTANT l'humain privilégie le confort et la rapidité avec l'approbation de nombreux gouvernements qui ne facilitent pas la transition vers un changement d'attitude qui, cependant, est apparu vital avec la pandémie COVID-19. 

En lisant la publication de cette femme qui a décidé de changer son attitude face au choix d'un transport pour voyager depuis la pandémie, j'en ai conclu que notre sens des responsabilités doit être le moteur de nos actes. Cette prise de conscience prouve que nous interférons avec Autrui, de manière directe ou indirecte, et que nous avons encore le choix !

Mes inspirations pour écrire aujourd’hui…

Une publication sur LinkedIn d'une entrepreneure qui argumentait, chiffres à l'appui, ses choix écologiques depuis 2 ans. Elle répondait à la critique d'une amie sur sa perte de temps potentielle et comparait le rapport durée de trajet / moyens de transport / émission de CO2 / conséquence sur notre oxygène pour confirmer la fierté issue de ce choix.